Rappel

白悠会というクラブの名前は、諸葛孔明の詠んだ詩の中にある、『白雲悠々』という言葉からいただきました。亡き恩師、佐藤彦四郎先生が愛した言葉です。
 白い雲は悠々と空を流れ、時代を超えてなお天空から人びとを見守り続けています。風に吹かれ、形を変えながらも、自分の剣道を見つけるまで、いつまでも悠々と続けていきたいという気持ちから、白悠会が生まれました。                         
C'est l'image d'un nuage blanc (HAKU-UN) qui flotte tranquillement (YUYU) dans le ciel. HAKU-YU vient de là. Continuer longtemps, chercher sa voie tranquillement comme un nuage blanc dans le ciel bleu.

vendredi 30 novembre 2012

Initiation IAIDO

Le jeudi 13 décembre 2012, nous invitons la responsable du club de IAIDO de Blayes les Mines dans notre dojo. Minori pense que la pratique de IAIDO est un bon complément pour comprendre le déplacement, la respiration, HASUJI (la direction de larme du sabre).
Monsieur Jean-Dominique Guignard, lui même pratiquant du kendo, saura expliquer comment vous pouvez vous entraîner au kendo avec un (presque vrai) sabre.

Munissez vous d'un bokuto, si possible une ceinture (de judo ou kimono, pour porter le bokuto à la hanche). Venez en tenue de kendo (Kendo-gi et Hakama).
Ce jour là, Minori sera absente, pas de cours du kendo mais pendant une heure et demie de cours de iai, il y aura des exercices d'échauffement au bokuto qui seront utiles pour notre entraînement habituellement en kendo, il y aura une petite séance de Kata de kendo.

Tous les pratiquants de kendo seront les bienvenus. Venez au dojo le jeudi 13 décembre 2012 à 18h30.


mardi 27 novembre 2012

histoire racontée par la famille Gallian

Il était une fois un grand samurai, fier et courageux, qui arrivait sur ses vieux jours et qui se posait régulièrement une question : "Où commence l'enfer et où commence le paradis ?" Cette question le tourmentait tant qu'il n'arrivait pas à lui trouver une réponse satisfaisante. Il se mit en quête des professeurs les plus doctes, des sages les plus savants, des maîtres les plus expérimentés pour trouver une réponse à cette question. Il parcourut tout le Japon mais sa quête restait vaine.
Alors qu'il rentrait chez lui dépité, il entendit parler d'un vieil ermite d'une très grande sagesse, qui était parvenu au statut d'illuminé et qui vivait au sommet d'une montagne isolée. Sans hésiter, il gravit la montagne et trouva à son sommet un vieil homme qui contemplait le paysage. "Bonjour vénérable maître, je souhaite te poser une question. Où commence l'enfer et où commence le paradis ?"
Le vieil homme posa son regard sur le samurai et éclata de rire, ce qui ne manqua pas de le troubler. Puis le vieil homme le regarda droit dans les yeux en lui tenant ces propos : "Comment un imbécile dans ton genre ose troubler ma retraite avec des propos qui dépassent sa misérable intelligence ? Quelle honte pour tes ancêtres !"
C'en était trop ! Comment un vieillard osait s'adresser de la sorte à un homme d'une condition supérieure et issu d'une noble lignée de surcroît ! Quel affront ! Le samurai posa d'un geste rapide la main sur la tsuka de son sabre, dégagea la lame du fourreau prêt à pourfendre l'insolent vieillard. Mais il fut arrêté par le regard du vieil homme qui lui dit : "ici commence l'enfer". Le samurai interloqué rengaina son arme, alors le vieux sage lui fit un sourire et lui dit : "ici commence le paradis".


Merci à Cyril et son Papa de nous raconter d'autres histoires !  Minori

Message d'un des nos pratiquants

Bonjour à tous,

La lecture de ce mail et de l'article lié m'ont beaucoup attristé, mais on en avait déjà parlé avec Minori et elle a sûrement reconnue dans ce qui est dit dans ce mail ce que je lui avais dit à la suite de la lecture de l'article qu'elle avait mis en ligne sur le blog du dojo : ( voir plus bas ) 

 le kendo est un art martial issu de traditions très anciennes mais malheureusement beaucoup le pratique comme un sport de combat. Et cela s'applique à tous les arts martiaux comme le Judo (et je l'ai pratiqué pendant assez d'années pour le savoir, d'ailleurs j'en ai été écoeuré).

Mon père m'a fait baigner très tôt dans les valeurs véhiculées par les arts martiaux, issus d'une nécessité historique de se protéger d'un environnement hostile mais aussi de celle de transmettre des valeurs de discipline, d'humilité et d'apprentissage. 


 Je ne conçois aujourd'hui les arts martiaux qu'ainsi mais je ne suis pas un naïf et ce n'est pas la pensée de tous les pratiquants, il suffit de regarder les grands magazines d'arts martiaux qui font de plus en plus de place aux sports de combat, aux résultat et aux combats sans limites pratiqués par des ignares qui veulent croire qu'ils sont les gladiateurs des temps modernes et qui utilisent la pratique martiale pour compenser au lieu de trouver un équilibre.

La pratique martiale est un moyen de gagner en assurance, de se vaincre d'abord soi-même avant de vouloir vaincre les autres. Les romains disaient "mens sana in corpore sano: un esprit sain dans un corps sain", voilà ce à quoi doit mener une pratique martiale. 


D'ailleurs si on étudie des pratiques ancestrales comme le pancrace des grecs où la lutte romaine, on retrouve cet état d'esprit, cette ritualisation du combat qui doit mener à un équilibre du corps et de l'esprit. De plus, dans les escrimes occidentales (que cela soit des écoles italiennes, espagnoles, françaises...) traditionnelles, on retrouve cet esprit en plus d'une idée de code d'honneur. Les guerres de ces temps-là étaient très dures et le fait de suivre un code d'honneur permettait de garder une certaine mesure dans ce qui n'en avait pas, or aujourd'hui on a éliminé cet esprit d'honneur, trop désuet pour certains, pour se lancer dans une compétition démesurée (mot clef de nos sociétés "modernes") pour écraser l'adversaire, tout étant bon pour arriver à ses fins.

Mais en accordant autant d'importance à cette compétition où il faut vaincre à tout prix pour quelques babioles qui ne reflètent en rien un art martial  mais qui donnent une satisfaction personnelle momentanée, on a oublié ce que sont les arts martiaux : une philosophie de vie.
Alors quand des jeunes ont des comportements et des attitudes plus que discutables, c'est que le message de la philosophie martiale n'est pas passé, et peut-être que les éducateurs n'ont pas bien fait passer ce message à cause des choix de leur enseignement.
Dans tous les cas Maître Jigoro Kano doit se retourner dans sa tombe, lui qui disait : "toute victoire qui n'entraîne pas la conviction et la transformation du partenaire, n'est qu'une apparence et une illusion. Vaincre sans convaincre n'est rien".


On ne peut pas se contenter de transmettre un savoir sans les valeurs qui y sont liées, c'est le vider de son sens, et il ne faut pas oublier que la parole qu'on transmet est lourde de sens et que l'exemple est essentiel dans les enseignements.
@+ Cyril


Après le pain, l'éducation est le premier besoin d'un peuple. Danton.

( Cyril est enseignant dans un Lycée ) 

Après la polémique, à mes élèves ( MINORI DANIEL )

Bonjour à tous.

J'avais besoin de temps pour réfléchir ce que je peux vous dire. 

Réaction après avoir lu l'article envoyé par Monsieur Labaye : 

http://www.rmcsport.fr/editorial/320312/bleus-les-juniors-francais-pris-pour-vol-au-japon/

  Qui est donc ce Monsieur Labaye ? 
http://www.france-kendo.fr/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=34&Itemid=27

C'est un des entraîneurs d'équipe de France comme Monsieur Tuvi autre fois. Je l'ai vu à Toulouse l'année dernière pour intégrer un stage spécial jeunes qui a fait un peu de bruit dans la région. 
Les stages pour jeunes ont été déjà organisés un peu partout en France, pour repérer les jeunes espoirs et entraîner les kenshi sportifs plus tôt.
 Parmi les enseignants de Midi-Pyrénées l'opinion était partagée, mais finalement ce stage s'est très bien passé.
 Pendant ce stage d'intégration et l'organisation du premier stage jeune, Monsieur Labaye était donc venu exprès à Toulouse pour nous aider à organiser et à former un groupe de travail.  J'avais un peu peur de faire des entraînements sportifs pour un niveau élevé,  je ne voulais pas être fabricante de compétiteurs-sportifs , je ne voulais pas que le kendo ne soit pas pour tous. 
Mais finalement je ne regrette pas d'avoir pu aider ce stage des jeunes.
Nous ne fabriquons pas " les jeunes espoirs " mais 
" nous aidons les jeunes à devenir notre espoir. " 

Le kendo de Monsieur Labaye est magnifique, nous étions très touchés par sa personnalité, son enseignement et ses engagements pleins de bon esprit. 
J'ai connu plusieurs filles de l'équipe de France, toutes bonnes et adorables. 
Je pense que nous sommes sur la bonne voie.  Surtout si aujourd'hui Monsieur Labaye a honte de lire cet article sur les jeunes judoka, les Kenshi Français ne seront pas comme n'importe qui. 


Revenons sur cet article : Bêtises des jeunes judoka

Ce n'est pas parce qu'ils étaient des Judoka compétiteurs qu'ils ont commis cette bêtise. Ce n'est pas tous les compétiteurs qui font des bêtises de ce genre. 
Les entraîneurs ne leurs ont pas appris à faire des bêtises.
J'espère que ce que j'apprend au dojo saura être utile dans la vie quotidienne, mais j'avoue que je fais plein de bêtises dans ma vie quotidienne même après plus de trente ans de ma vie dans l'ambiance des arts martiaux, je suppose que les jeunes judoka ne sont pas encore assez travaillé pour qu'ils puissent nous montrer ce qu'ils ont appris. Au moins espérons qu'ils en tireront une leçon… et je suis sûre que ça a été le cas au Japon.
Ils n'étaient pas là bas pour rien avec nos cotisations !!   


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  Après l'Open du Tarn, il y a eu plusieurs discussions sur la compétition, sous tous les aspects. 

J'ai entendu ces phrases par plusieurs personnes et je vous dis, mes chers élèves,  que je ne veux plus les entendre : 

1 - Je voulais donner une leçon.
2 - Il l'a mérité.
3 - Je ne le laisserai pas faire.
4 - La compétition, c'est pas mon truc.
5 - Je ne ferai plus de compétition dans l'avenir. 

Pourquoi je ne veux plus les entendre ?   

1 - Quand vous arrivez au niveau de Monsieur Tuvi ou de Monsieur Labaye, j'écouterai vos leçons.

2 - C'est sur, mais on ne rend pas le coup méchant parce que vous avez reçu.   " oeil pour oeil, dent pour dent " c'est peut-être votre philosophie mais pas la mienne.  

En kendo -je ne peux parler qu'en kendo : Vous pouvez donner une leçon de technique seulement quand vous pouvez montrer de bonnes choses et de bons gestes qu'on devrait tous faire.  Vous ne pouvez rien enseigner en rendant de mauvaises choses contre d'autres. 

Je vous ai toujours dit que celui en face n'est pas votre ennemi. Vous travaillez avec vous même, avec votre camarade et votre partenaire. Même si celui qui est en face n'est pas de votre club, ce sont nos invités, ce sont nos partenaires. Vous n'êtes jamais seul en kendo.
" Il l'a mérité" ? mais dans ce cas, pourquoi vous avez mérité de mauvais coup de sa part ?  Si vous pouvez terminer ce mauvais combat en trois secondes, vous ne souffrez pas de mauvais coups !! (la solution est simple mais dire est plus facile que faire !! )   

3 -  Quand vous êtes au dojo, dans l'apprentissage du kendo où il y a pas mal de relation avec la culture japonaise, cette notion est à revoir : 

" Je vous écoute, je vous laisse faire, montrez moi et apprenez moi .  "
Vous pouvez me dire " Oui, mais je suis Français, moi !  " mais vous êtes chez une Japonaise, alors " soyez un peu Japonais  " quand même !!

Il faut d'abord écouter et observer ce que disent et montrent vos enseignants ou SENPAI ( plus expérimenté que vous ) . Ensuite posez leur des questions et vous pouvez même donner un devoir à cette personne,  c'est son rôle de vous répondre. Observez si elle vous répond convenablement ou si elle  vous montre assez bien.
Je vous demande tout le temps une réaction rapide et spontanée mais " faire monter tout de suite à la tête " n'est pas la même chose. 
Garder son sang froid est difficile mais ça peut être utile dans notre vie quotidienne pénible…. Exerçons nous et entraînons nous !!  

4 et 5 : Je ne l'accepterai pas. Parce que participer dans une compétition est important pour la pratique du kendo actif . 

J'ai vécu une époque où je pensais bien : " La compétition n'est pas mon truc, je ne suis pas sportive.  " 
En disant cela, je me faisais "philosophe" et je me croyais bonne pratiquante de véritable art martial. 
Mais depuis quelques années, je pense qu'il est bon de me fixer un but et une situation particulière en participant à des compétitions.  
Depuis trois années d'existence de notre dojo, il y en a qui n'ont jamais participé à aucun stage, aucune compétition ( participant ou supporter ) . Vous n'avez pas encore tous tout vu des grandes compétitions internationales ou du très haut niveau, Tachiai des huitième dan ou passage de grade de haut niveau. Vous les avez vu sur vidéo, vous en avez entendu parler, vous imaginez mais vous n'avez encore jamais vu en vrai !  

Vous pouvez parler avec Sylvain et Alan, qui ont presque participé à tout depuis peu de temps. Stage des jeunes,  compétitions régionale et internationale.  Ils ont connu beaucoup de mondes jeune et plus ancien. Ils ont été humiliés, ils ont eu des médailles et des récompenses, ils ont senti de la tension et du stress, ils ont eu beaucoup de sueur. Ils ont eu plusieurs bleus et bosses. Sylvain, le plus âgé a déjà eu une tendinite et s'est acheté une protection. Ils ont dépensé de l'argent ( de son père pour Alan ), du temps et de l'énergie … mais ils sont très heureux d'avoir vu de belles choses, et aussi d'autres qui ne le sont pas. 

Beaucoup d'ancien Iaido-ka viennent vers le kendo. Pour leur apprentissage de " la réalité en face et le contact physique " Cette combativité et volonté d'aller vers l'autre, d'affronter la peur ou le stress en si peu de temps, sur un Shiaijo minuscule et en temps donné… c'est un peu comme le foot, le tennis et aussi la Boxe… On a des compétitions par équipe mais on est seuls à affronter. On est seul dans le shiaijo mais il y a son équipe qui l'encadre et sur les gradins il y a ses amis et camarades qui supportent. Il y a une ambiance dans la salle du sport le jour de la compétition. Et cette salle de sport se transforme en DOJO ce jour-là. 
Vous ne pouvez pas éviter, ignorer l'importance de la compétition en kendo. Vous ne pouvez pas combattre avec vous même quand vous ne pouvez pas affronter vos camarades. 
Il faut participer à cet affrontement au lieu de rester hors Shiaijo pour juste critiquer. 

Et seulement après plusieurs affrontement, vous pouvez peut-être dire : 

Je l'ai mérité. 


Eric a fait sa première compétition et il a compris qu'on n'est plus la même personne à ce moment là.   J'ai vu à la fois un autre Eric et un Eric comme d'habitude, Eric qui continue ses bêtises et Eric qui a progressé en quelques heures…  Quand on va à la compétition, un des buts étaient de remporter au moins une médaille et Eric et les autres l'ont méritée.  Il a eu des bleus parce qu'il a donné des bleus, pour la première compétition de sa vie, mais en progressant il pourra les éviter ou il pourra finir en deux secondes et encore, il pourra faire une leçon à l'adversaire avec son joli kendo.

Je suis impatiente d'entendre leur opinion quand les autres font leur première compétition. 


Traditionnellement, en compétition du kendo : 

On n'encourage pas oralement en forme de cri ou de bruit au bord du Shiaijo. ( aire de combat ) 
Pas questions de se manifester au jury , de donner des opinions contradictoires,  d'insulter l'adversaire ou le jury , de les critiquer dans leur dos avec du vocabulaire vulgaire. 
Pendant votre compétition, quand on vous donne une sanction, une pénalité ou un avertissement, il faut l'accepter. Car toutes ces choses sont données avec l'accord de trois jury , ce sont des choses incontestable en théorie. Vous pouvez poser une question si vous n'êtes pas d'accord, mais seulement quand la compétition est terminée.  Le jury fera tout pour ne pas faire d'erreurs.  De toute façon, si vous avez perdu cette fois-ci par la faute de quelqu'un d'autre, la prochaine fois ce sera vous qui gagnerez.  Il ne faut jamais rester perdant dans la vie !! 
Quand on gagne en combat,  ne pas faire de geste de victoire devant les perdants, comme lever le poing ou sauter en criant de la joie.   
Quand on a perdu, aller saluer en premier celui qui vous a battu. 
Quand on a gagné, aller saluer en premier celui qui vous a fait gagner. 


J'ai beaucoup pensé à une chose.
Votre " côté sportif " est important dans la pratique de kendo. 
Il faut  la vitesse, l'endurance, les réflexes, le  contact physique, l'exercice physique, l'esprit d'équipe et l'esprit d'aller au but, la notion d'organisation du temps et de l'espace, la synchronisation de tout les membres du corps… tout sera utile.  
Le kendo ne se pratique pas avec un vrai sabre mais un shinai conçu pour s'entraîner à la voie du sabre. C'est un bout de bois qui peut-être une arme; ça fait mal quand on frappe sur un endroit où on n'a pas été protégé. 
Vous savez tout cela, donc vous devez faire attention à l'utilisation de cet objet. 
En sachant que ça fait mal si on frappe mal, vous devez vous entraîner pour donner le coup et pour le recevoir. 

Je n'accepterai pas de petits pleurnicheurs qui râlent pour des minuscules bobos, pour des petits bleus occasionnels. Des ampoules et des bleus sont courants de cette activité que vous avez choisi. Je ne vous dis pas de l'aimer mais de l'assumer.  
Vous devez accepter quand même une certaine limite de BOBO, tout le monde ne sent pas la douleur de la même façon, mais je n'accepterai pas de râler facilement, vous avez qu'à choisir autre chose que le kendo.    
Sur ce, il faut éviter de faire mal. 
Rassurez vous dans notre dojo, personne ne vous fera mal volontairement. 
Quand vous serez bon, vous saurez où et comment il faut frapper pour donner montrer l'exemple, la différence entre le bon et le mauvais coup. 

Et moi, j'espère pouvoir donner de bons exemples de frappes, et vous savez bien que je dis parfois "OUPS !" au bout de trente ans de pratique, mes pauvres… Désolée…

Quoi que ce soit dans notre vie, on ne gagne rien en faisant mal aux autres.     

  
Dernière phrase de Cyril qui est enseignant dans un autre domaine que le mien me plais pas mal   : 

On ne peut pas se contenter de transmettre un savoir sans les valeurs qui y sont liées, c'est le vider de son sens, et il ne faut pas oublier que la parole qu'on transmet est lourde de sens et que l'exemple est essentiel dans l'enseignement.

Les enseignants sont en étude continuellement et les entraîneur de ces jeunes judoka ont appris beaucoup de choses. Ils doivent leur dire "Merci" pour avoir reçu la sanction (comme pendant la compétition).

Polémique

Après avoir reçu le lien de la part de Monsieur Philippe Labaye et le président de CRK Midi-Pyrénée François Laustriat , nous avons eu quelques vives réactions dans notre dojo : 

>http://www.rmcsport.fr/editorial/320312/bleus-les-juniors-francais-pris-pour-vol-au-japon/


Message de Monsieur François Laustriat : -----------

Je parle en mon nom bien sûr, pour vous dire que je suis entièrement d'accord avec le commentaire de Philippe. Il est clair également que la plupart des judokas ne sont pas comme ceux décrits dans l'article.

Mais restons vigilants et continuons à pratiquer notre art martial dans toutes ses dimensions, et la dimension des valeurs et notamment du respect des autres, pratiquants ou non, en est une des toutes premières.
Message de Monsieur Philippe Labaye :  -------------




Bonjour !!
Le Kendo est un art martial, pas un sport. Les règles qui régissent sa pratique sont millénaires.
Elles sont issues du bushido, code guerrier des samouraïs.
le Kendo requiert de la 
persévérance, de l’humilité et du respect. 
C’est pourquoi lorsqu’un débutant franchit la porte du Dojo, il vient apprendre une discipline et des techniques, mais aussi desvaleurs.

VOILA LA DIFFERENCE AVEC UN SPORT ET LE KENDO ( budo ) techniques de combats des samurai .....





Suite du lundi 19 novembre

échauffement de début : on dirait que la salle est grande ! 

Uchikomi geiko

explication de Monsieur Tuvi, toujours intéressant


Max en action  avec son KATATE à cause du bras dans le plâtré

Pratiquants de MILLAU Jean-Claude et François ( y en a plein d'autres ) 
François-Xavier et Cassandre sont de retour de Saint-Etienne, Etienne est de retour au club, Max et Lola leurs deuxième cours.....
traditionnel repas d'amitié ( sinon, ils reviendront plus ... )
Prochaine fois, il y en aura plus à manger sur la table.... !!  




mardi 13 novembre 2012

Lundi 19 novembre

Monsieur Jean-Claude Tuvi, François-Xavier, Cassandre et Étienne seront de retour sur notre plancher ! Venez nombreuses et nombreux à l'entraînement du lundi 19 novembre à 18 h, suivi d'un apéro dînatoire pour fêter l'anniversaire de Monsieur Tuvi, les médailles de nos jeunes, le passage de grade de Minori et le retour des anciens !

Un petit mot pour mes élèves

Après avoir observé ma réflexion, quelques mots échangés, Monsieur Philippe Labaye, l'entraîneur d'équipe de France m'a envoyé ce mot pour mes élèves. Comme Monsieur Tuvi ou Uehara sensei,  nous avons beaucoup de merveilleux Sensei à nos côtés. Ils nous aident à apprendre autant de choses en kendo que dans la vie, rendons nos valeurs Vérité, Honnêteté et Passion à nos Sensei, c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai lu son message :

 (vérité) : étudiez le kendo et réfléchissez-y d’une manière logique ;

 (honnêteté) : pratiquez un keiko dont l’approche est sincère, cela implique non seulement votre cœur, mais aussi votre corps et votre sabre ;

 (passion) : même dans le keiko le plus éprouvant, il convient de ne pas perdre de vue ce qui est dû à l’adversaire.
Ce dernier point () est l’idéal kendo que je souhaite le plus chérir et protéger. Il ne faut jamais faire un keiko avec au cœur la volonté de battre l’adversaire. Au contraire, il faut se dire « faisons un keiko loyal et droit ». Vous en serez remercié quel qu’en soit le résultat.

Dernièrement, j’ai vu des équipes qui, après avoir gagné un combat, levaient les bras en l’air en signe de victoire sous les yeux de l’équipe vaincue. C’est bien d’être heureux d’avoir remporté la victoire, mais la fêter sans aucune considération pour les sentiments de l’autre équipe est mauvais pour nous en tant qu’hommes civilisés, et pour notre conception du kendo qui risque de disparaître lentement.

lundi 12 novembre 2012

Dossier pour les débutants

Si vous voulez un autre format, écrivez-nous. 





Réflexion Open

Mes élèves ont participé à une des premières compétitions de leur carrière. Je regrette de ne pas avoir filmé la compétition, mais dans ma tête leur combat tourne sans arrêt depuis deux jours et ça m'a fait beaucoup réfléchir sur ma façon d'enseigner.

1) Est ce que ce n'était pas trop tôt pour les envoyer à la compétition ?

2) Est-ce qu'on a suffisamment parlé du règlement ?

3) Est-ce que l'entraînement préparatoire était efficace ?

On n'est jamais prêt à "gagner", n'est ce pas ? En tout cas, on ne termine jamais l'apprentissage de "toutes les techniques existantes". On n'a jamais fini de les maîtriser toute la vie... Alors ?
À quel moment peut-on participer au tournoi ?

Je pense qu'au moment où les élèves commencent à comprendre l'importance de KI-KEN-TAI no I'TCHI, je peux commencer à songer à envoyer mes élèves au tournoi.  Et aussi quand ils peuvent trouver le moment et l'endroit à frapper. Connaître DATOTSU BU-I est obligatoire, savoir toucher à peu près cet endroit est important.  Mais sans avoir la notion de  KI-KEN-TAI no IT'CHI, ce n'est pas la peine d'y songer.

 Oui, c'était un peu trop tôt pour certains de mes élèves.

Parler du règlement n'est pas facile sans avoir de l'image vécue. Cette image, il faut la vivre en direct pour comprendre mieux que dans le SHIAI-JO (l'aire de compétition) il ne se passe pas que des choses physiques prévisibles (avec les techniques déjà apprises).  Il y a aussi beaucoup de jeu psychologique dans un combat. Gérer les émotions, faire face aux effets de surprise et dans une ambiance inhabituelle, contrôler sa respiration, en plus surveiller le temps limité ! Ce n'est pas facile si on ne l'a jamais connu. Est-ce que la gestion de tout cela est faisable dès la première compétition en un ou deux ans de pratique ?

Non ! Ce n'est pas possible, c'est trente ans de pratique qui me le disent.

Au dernier cours avant l'Open j'ai établi un plan d'entraînement autour de la compétition. Les élèves m'ont avoué également qu'ils sont allés chercher des vidéos sur internet pour se mettre dans l'ambiance et copier si possible quelques atouts pour affronter le combat à leur tour.

Mais je me demande si ce cours "spécial compétition" n'a pas finalement provoqué une mauvaise réaction ? Les débutants ne combattent pas comme un champion international. Ce qu'on peut observer dans les vidéos du championnat du monde, comme les coups de poings ou pousser volontairement, n'est pas un bon exemple. J'ai dit peut-être "ça arrive..." c'est à dire "ne soyez pas surpris si ça vous arrive" mais ça ne voulait pas pour autant dire "faites comme eux." Non, surtout ne jouez pas à gigoter dans tous les sens !

J'ai créé mon dojo après une longue années d'ennuis. J'ai ramassé des bleus et des bosses. Je ne voulais plus en prendre. Je ne voulais plus aller à aucune rencontre. Et tout ce que je vois de mes élèves sur le SHIAI-JO doit être le fruit d'entraînements quotidiens qui sont le reflet de mon enseignement. Je n'enseignerai pas ce que je n'aime pas et ce que je ne sait pas faire. Vous n'apprendrez pas avec moi la violence et les gestes irrespectueux.
J'aimerais que mes élèves aient des résultats incontestables. J'aimerais que mes élèves gagnent la confiance en soi plutôt que (et autant que) les médailles. Leurs médailles pèsent plus lourd dans le cœur que sur les étagères.

Ce weekend, nos trois élèves ont remporté 2 médailles chacun ainsi j'ai gagné 6 médailles grâce à eux. Ces 6 médailles me sont très chères. ça m'importe beaucoup plus qu'ils le pensent.

Il faut que je révise mes cours pour une meilleure organisation. Ils doivent devenir le reflet de ma pensée. Je dois être un peu plus exigeante.

dimanche 11 novembre 2012

Open de Tarbes

Eric Salazard, Sylvain Zanet et Alan Salazard


La Commission Régionale de Kendo et Disciplines Rattachées (CRKDR) de Midi-Pyrénées a organisé, ce samedi 10 novembre 2012 à la Maison des Arts Martiaux de Tarbes, sa deuxième édition de l’Open de Kendo Midi-Pyrénées. C’est dans une ambiance amicale et conviviale qu'environ cinquante compétiteurs ont pu commencer à se préparer pour la nouvelle saison.

Le club de kendo de Carmaux, Hakuyu-kai, sous la conduite de sa présidente Minori Daniel-Endo , a remporté plusieurs médailles :

- Eric Salazard : 1er en individuel et 3ème ex aequo en équipe (avec deux pratiquants de Tarbes )

- Sylvain Zanet : 3ème en individuel et 3ème ex aequo en équipe (avec un pratiquant de Tarbes et un autre de Pau) 

- Alan Salazard (catégorie 7 à 13 ans) : 2ème en individuel et 3ème en équipe




Eric, Sylvain et Alan en compagnie de Minori

Sylvain Zanet très heureux de ses résultats

Alan Salazard

Consultez l'article de la Dépêche du Midi

lundi 5 novembre 2012

Fête des associations 2012


Pour la troisième année consécutive, notre club a tenu un stand lors de l'édition 2012 de la fête des associations "Imagin' Carmaux", avec l'aide de Minori, Sylvain, Cyril et Jean-Philippe.

Samedi et dimanche, en début d'après-midi, nous avons fait une petite démonstration de 15 minutes sur scène.

Beaucoup de curieux sont venus voir le stand, ce qui nous a permis de les rassurer sur les préjugés très répandus concernant la violence apparente et les risques de notre pratique. Quelques personnes très intéressées ont pris rendez-vous pour nos prochains entraînements.

Minori, Cyril et Jean-Philippe vous accueillent sur le stand Hakuyu-Kai !
Minori, Cyril et Jean-Philippe vous accueillent sur le stand Hakuyu-Kai !

Modification de nos horaires d'entraînement

ATTENTION : à partir du 8 novembre, la séance du jeudi est décalée d'un quart d'heure (18h30 à 20h00). Les horaires de la séance du lundi ne changent pas.