Commençons sans tarder une nouvelle année de kendo !
Nous vous proposons de reprendre l'entraînement dès le jeudi 3 janvier à 18h30 ; venez nombreuses et nombreux !
Rappel
白悠会というクラブの名前は、諸葛孔明の詠んだ詩の中にある、『白雲悠々』という言葉からいただきました。亡き恩師、佐藤彦四郎先生が愛した言葉です。
白い雲は悠々と空を流れ、時代を超えてなお天空から人びとを見守り続けています。風に吹かれ、形を変えながらも、自分の剣道を見つけるまで、いつまでも悠々と続けていきたいという気持ちから、白悠会が生まれました。
C'est l'image d'un nuage blanc (HAKU-UN) qui flotte tranquillement (YUYU) dans le ciel. HAKU-YU vient de là. Continuer longtemps, chercher sa voie tranquillement comme un nuage blanc dans le ciel bleu.
vendredi 30 novembre 2012
Initiation IAIDO
Le jeudi 13 décembre 2012, nous invitons la responsable du club de IAIDO de Blayes les Mines dans notre dojo. Minori pense que la pratique de IAIDO est un bon complément pour comprendre le déplacement, la respiration, HASUJI (la direction de larme du sabre).
Monsieur Jean-Dominique Guignard, lui même pratiquant du kendo, saura expliquer comment vous pouvez vous entraîner au kendo avec un (presque vrai) sabre.
Munissez vous d'un bokuto, si possible une ceinture (de judo ou kimono, pour porter le bokuto à la hanche). Venez en tenue de kendo (Kendo-gi et Hakama).
Ce jour là, Minori sera absente, pas de cours du kendo mais pendant une heure et demie de cours de iai, il y aura des exercices d'échauffement au bokuto qui seront utiles pour notre entraînement habituellement en kendo, il y aura une petite séance de Kata de kendo.
Tous les pratiquants de kendo seront les bienvenus. Venez au dojo le jeudi 13 décembre 2012 à 18h30.
Monsieur Jean-Dominique Guignard, lui même pratiquant du kendo, saura expliquer comment vous pouvez vous entraîner au kendo avec un (presque vrai) sabre.
Munissez vous d'un bokuto, si possible une ceinture (de judo ou kimono, pour porter le bokuto à la hanche). Venez en tenue de kendo (Kendo-gi et Hakama).
Ce jour là, Minori sera absente, pas de cours du kendo mais pendant une heure et demie de cours de iai, il y aura des exercices d'échauffement au bokuto qui seront utiles pour notre entraînement habituellement en kendo, il y aura une petite séance de Kata de kendo.
Tous les pratiquants de kendo seront les bienvenus. Venez au dojo le jeudi 13 décembre 2012 à 18h30.
mardi 27 novembre 2012
histoire racontée par la famille Gallian
Il était une fois un grand samurai, fier et courageux, qui arrivait sur ses vieux jours et qui se posait régulièrement une question : "Où commence l'enfer et où commence le paradis ?" Cette question le tourmentait tant qu'il n'arrivait pas à lui trouver une réponse satisfaisante. Il se mit en quête des professeurs les plus doctes, des sages les plus savants, des maîtres les plus expérimentés pour trouver une réponse à cette question. Il parcourut tout le Japon mais sa quête restait vaine.
Alors qu'il rentrait chez lui dépité, il entendit parler d'un vieil ermite d'une très grande sagesse, qui était parvenu au statut d'illuminé et qui vivait au sommet d'une montagne isolée. Sans hésiter, il gravit la montagne et trouva à son sommet un vieil homme qui contemplait le paysage. "Bonjour vénérable maître, je souhaite te poser une question. Où commence l'enfer et où commence le paradis ?"
Le vieil homme posa son regard sur le samurai et éclata de rire, ce qui ne manqua pas de le troubler. Puis le vieil homme le regarda droit dans les yeux en lui tenant ces propos : "Comment un imbécile dans ton genre ose troubler ma retraite avec des propos qui dépassent sa misérable intelligence ? Quelle honte pour tes ancêtres !"
C'en était trop ! Comment un vieillard osait s'adresser de la sorte à un homme d'une condition supérieure et issu d'une noble lignée de surcroît ! Quel affront ! Le samurai posa d'un geste rapide la main sur la tsuka de son sabre, dégagea la lame du fourreau prêt à pourfendre l'insolent vieillard. Mais il fut arrêté par le regard du vieil homme qui lui dit : "ici commence l'enfer". Le samurai interloqué rengaina son arme, alors le vieux sage lui fit un sourire et lui dit : "ici commence le paradis".
Merci à Cyril et son Papa de nous raconter d'autres histoires ! Minori
Alors qu'il rentrait chez lui dépité, il entendit parler d'un vieil ermite d'une très grande sagesse, qui était parvenu au statut d'illuminé et qui vivait au sommet d'une montagne isolée. Sans hésiter, il gravit la montagne et trouva à son sommet un vieil homme qui contemplait le paysage. "Bonjour vénérable maître, je souhaite te poser une question. Où commence l'enfer et où commence le paradis ?"
Le vieil homme posa son regard sur le samurai et éclata de rire, ce qui ne manqua pas de le troubler. Puis le vieil homme le regarda droit dans les yeux en lui tenant ces propos : "Comment un imbécile dans ton genre ose troubler ma retraite avec des propos qui dépassent sa misérable intelligence ? Quelle honte pour tes ancêtres !"
C'en était trop ! Comment un vieillard osait s'adresser de la sorte à un homme d'une condition supérieure et issu d'une noble lignée de surcroît ! Quel affront ! Le samurai posa d'un geste rapide la main sur la tsuka de son sabre, dégagea la lame du fourreau prêt à pourfendre l'insolent vieillard. Mais il fut arrêté par le regard du vieil homme qui lui dit : "ici commence l'enfer". Le samurai interloqué rengaina son arme, alors le vieux sage lui fit un sourire et lui dit : "ici commence le paradis".
Merci à Cyril et son Papa de nous raconter d'autres histoires ! Minori
Message d'un des nos pratiquants
Bonjour à tous,
La lecture de ce mail et de l'article lié m'ont beaucoup attristé, mais on en avait déjà parlé avec Minori et elle a sûrement reconnue dans ce qui est dit dans ce mail ce que je lui avais dit à la suite de la lecture de l'article qu'elle avait mis en ligne sur le blog du dojo : ( voir plus bas )
le kendo est un art martial issu de traditions très anciennes mais malheureusement beaucoup le pratique comme un sport de combat. Et cela s'applique à tous les arts martiaux comme le Judo (et je l'ai pratiqué pendant assez d'années pour le savoir, d'ailleurs j'en ai été écoeuré).
Mon père m'a fait baigner très tôt dans les valeurs véhiculées par les arts martiaux, issus d'une nécessité historique de se protéger d'un environnement hostile mais aussi de celle de transmettre des valeurs de discipline, d'humilité et d'apprentissage.
Je ne conçois aujourd'hui les arts martiaux qu'ainsi mais je ne suis pas un naïf et ce n'est pas la pensée de tous les pratiquants, il suffit de regarder les grands magazines d'arts martiaux qui font de plus en plus de place aux sports de combat, aux résultat et aux combats sans limites pratiqués par des ignares qui veulent croire qu'ils sont les gladiateurs des temps modernes et qui utilisent la pratique martiale pour compenser au lieu de trouver un équilibre.
La pratique martiale est un moyen de gagner en assurance, de se vaincre d'abord soi-même avant de vouloir vaincre les autres. Les romains disaient "mens sana in corpore sano: un esprit sain dans un corps sain", voilà ce à quoi doit mener une pratique martiale.
D'ailleurs si on étudie des pratiques ancestrales comme le pancrace des grecs où la lutte romaine, on retrouve cet état d'esprit, cette ritualisation du combat qui doit mener à un équilibre du corps et de l'esprit. De plus, dans les escrimes occidentales (que cela soit des écoles italiennes, espagnoles, françaises...) traditionnelles, on retrouve cet esprit en plus d'une idée de code d'honneur. Les guerres de ces temps-là étaient très dures et le fait de suivre un code d'honneur permettait de garder une certaine mesure dans ce qui n'en avait pas, or aujourd'hui on a éliminé cet esprit d'honneur, trop désuet pour certains, pour se lancer dans une compétition démesurée (mot clef de nos sociétés "modernes") pour écraser l'adversaire, tout étant bon pour arriver à ses fins.
Mais en accordant autant d'importance à cette compétition où il faut vaincre à tout prix pour quelques babioles qui ne reflètent en rien un art martial mais qui donnent une satisfaction personnelle momentanée, on a oublié ce que sont les arts martiaux : une philosophie de vie.
Alors quand des jeunes ont des comportements et des attitudes plus que discutables, c'est que le message de la philosophie martiale n'est pas passé, et peut-être que les éducateurs n'ont pas bien fait passer ce message à cause des choix de leur enseignement.
Dans tous les cas Maître Jigoro Kano doit se retourner dans sa tombe, lui qui disait : "toute victoire qui n'entraîne pas la conviction et la transformation du partenaire, n'est qu'une apparence et une illusion. Vaincre sans convaincre n'est rien".
On ne peut pas se contenter de transmettre un savoir sans les valeurs qui y sont liées, c'est le vider de son sens, et il ne faut pas oublier que la parole qu'on transmet est lourde de sens et que l'exemple est essentiel dans les enseignements.
@+ Cyril
La lecture de ce mail et de l'article lié m'ont beaucoup attristé, mais on en avait déjà parlé avec Minori et elle a sûrement reconnue dans ce qui est dit dans ce mail ce que je lui avais dit à la suite de la lecture de l'article qu'elle avait mis en ligne sur le blog du dojo : ( voir plus bas )
le kendo est un art martial issu de traditions très anciennes mais malheureusement beaucoup le pratique comme un sport de combat. Et cela s'applique à tous les arts martiaux comme le Judo (et je l'ai pratiqué pendant assez d'années pour le savoir, d'ailleurs j'en ai été écoeuré).
Mon père m'a fait baigner très tôt dans les valeurs véhiculées par les arts martiaux, issus d'une nécessité historique de se protéger d'un environnement hostile mais aussi de celle de transmettre des valeurs de discipline, d'humilité et d'apprentissage.
Je ne conçois aujourd'hui les arts martiaux qu'ainsi mais je ne suis pas un naïf et ce n'est pas la pensée de tous les pratiquants, il suffit de regarder les grands magazines d'arts martiaux qui font de plus en plus de place aux sports de combat, aux résultat et aux combats sans limites pratiqués par des ignares qui veulent croire qu'ils sont les gladiateurs des temps modernes et qui utilisent la pratique martiale pour compenser au lieu de trouver un équilibre.
La pratique martiale est un moyen de gagner en assurance, de se vaincre d'abord soi-même avant de vouloir vaincre les autres. Les romains disaient "mens sana in corpore sano: un esprit sain dans un corps sain", voilà ce à quoi doit mener une pratique martiale.
D'ailleurs si on étudie des pratiques ancestrales comme le pancrace des grecs où la lutte romaine, on retrouve cet état d'esprit, cette ritualisation du combat qui doit mener à un équilibre du corps et de l'esprit. De plus, dans les escrimes occidentales (que cela soit des écoles italiennes, espagnoles, françaises...) traditionnelles, on retrouve cet esprit en plus d'une idée de code d'honneur. Les guerres de ces temps-là étaient très dures et le fait de suivre un code d'honneur permettait de garder une certaine mesure dans ce qui n'en avait pas, or aujourd'hui on a éliminé cet esprit d'honneur, trop désuet pour certains, pour se lancer dans une compétition démesurée (mot clef de nos sociétés "modernes") pour écraser l'adversaire, tout étant bon pour arriver à ses fins.
Mais en accordant autant d'importance à cette compétition où il faut vaincre à tout prix pour quelques babioles qui ne reflètent en rien un art martial mais qui donnent une satisfaction personnelle momentanée, on a oublié ce que sont les arts martiaux : une philosophie de vie.
Alors quand des jeunes ont des comportements et des attitudes plus que discutables, c'est que le message de la philosophie martiale n'est pas passé, et peut-être que les éducateurs n'ont pas bien fait passer ce message à cause des choix de leur enseignement.
Dans tous les cas Maître Jigoro Kano doit se retourner dans sa tombe, lui qui disait : "toute victoire qui n'entraîne pas la conviction et la transformation du partenaire, n'est qu'une apparence et une illusion. Vaincre sans convaincre n'est rien".
On ne peut pas se contenter de transmettre un savoir sans les valeurs qui y sont liées, c'est le vider de son sens, et il ne faut pas oublier que la parole qu'on transmet est lourde de sens et que l'exemple est essentiel dans les enseignements.
@+ Cyril
Après le pain, l'éducation est le premier besoin d'un peuple. Danton.
( Cyril est enseignant dans un Lycée )
Après la polémique, à mes élèves ( MINORI DANIEL )
Bonjour à tous.
http://www.rmcsport.fr/editorial/320312/bleus-les-juniors-francais-pris-pour-vol-au-japon/
J'avais besoin de temps pour réfléchir ce que je peux vous dire.
Réaction après avoir lu l'article envoyé par Monsieur Labaye :
http://www.rmcsport.fr/editorial/320312/bleus-les-juniors-francais-pris-pour-vol-au-japon/
Qui est donc ce Monsieur Labaye ?
http://www.france-kendo.fr/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=34&Itemid=27
C'est un des entraîneurs d'équipe de France comme Monsieur Tuvi autre fois. Je l'ai vu à Toulouse l'année dernière pour intégrer un stage spécial jeunes qui a fait un peu de bruit dans la région.
Les stages pour jeunes ont été déjà organisés un peu partout en France, pour repérer les jeunes espoirs et entraîner les kenshi sportifs plus tôt.
Parmi les enseignants de Midi-Pyrénées l'opinion était partagée, mais finalement ce stage s'est très bien passé.
Pendant ce stage d'intégration et l'organisation du premier stage jeune, Monsieur Labaye était donc venu exprès à Toulouse pour nous aider à organiser et à former un groupe de travail. J'avais un peu peur de faire des entraînements sportifs pour un niveau élevé, je ne voulais pas être fabricante de compétiteurs-sportifs , je ne voulais pas que le kendo ne soit pas pour tous.
Mais finalement je ne regrette pas d'avoir pu aider ce stage des jeunes.
Nous ne fabriquons pas " les jeunes espoirs " mais
" nous aidons les jeunes à devenir notre espoir. "
Le kendo de Monsieur Labaye est magnifique, nous étions très touchés par sa personnalité, son enseignement et ses engagements pleins de bon esprit.
J'ai connu plusieurs filles de l'équipe de France, toutes bonnes et adorables.
Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Surtout si aujourd'hui Monsieur Labaye a honte de lire cet article sur les jeunes judoka, les Kenshi Français ne seront pas comme n'importe qui.
Revenons sur cet article : Bêtises des jeunes judoka
Ce n'est pas parce qu'ils étaient des Judoka compétiteurs qu'ils ont commis cette bêtise. Ce n'est pas tous les compétiteurs qui font des bêtises de ce genre.
Les entraîneurs ne leurs ont pas appris à faire des bêtises.
J'espère que ce que j'apprend au dojo saura être utile dans la vie quotidienne, mais j'avoue que je fais plein de bêtises dans ma vie quotidienne même après plus de trente ans de ma vie dans l'ambiance des arts martiaux, je suppose que les jeunes judoka ne sont pas encore assez travaillé pour qu'ils puissent nous montrer ce qu'ils ont appris. Au moins espérons qu'ils en tireront une leçon… et je suis sûre que ça a été le cas au Japon.
Ils n'étaient pas là bas pour rien avec nos cotisations !!
------------
Après l'Open du Tarn, il y a eu plusieurs discussions sur la compétition, sous tous les aspects.
J'ai entendu ces phrases par plusieurs personnes et je vous dis, mes chers élèves, que je ne veux plus les entendre :
1 - Je voulais donner une leçon.
2 - Il l'a mérité.
3 - Je ne le laisserai pas faire.
4 - La compétition, c'est pas mon truc.
5 - Je ne ferai plus de compétition dans l'avenir.
Pourquoi je ne veux plus les entendre ?
1 - Quand vous arrivez au niveau de Monsieur Tuvi ou de Monsieur Labaye, j'écouterai vos leçons.
2 - C'est sur, mais on ne rend pas le coup méchant parce que vous avez reçu. " oeil pour oeil, dent pour dent " c'est peut-être votre philosophie mais pas la mienne.
En kendo -je ne peux parler qu'en kendo : Vous pouvez donner une leçon de technique seulement quand vous pouvez montrer de bonnes choses et de bons gestes qu'on devrait tous faire. Vous ne pouvez rien enseigner en rendant de mauvaises choses contre d'autres.
Je vous ai toujours dit que celui en face n'est pas votre ennemi. Vous travaillez avec vous même, avec votre camarade et votre partenaire. Même si celui qui est en face n'est pas de votre club, ce sont nos invités, ce sont nos partenaires. Vous n'êtes jamais seul en kendo.
" Il l'a mérité" ? mais dans ce cas, pourquoi vous avez mérité de mauvais coup de sa part ? Si vous pouvez terminer ce mauvais combat en trois secondes, vous ne souffrez pas de mauvais coups !! (la solution est simple mais dire est plus facile que faire !! )
3 - Quand vous êtes au dojo, dans l'apprentissage du kendo où il y a pas mal de relation avec la culture japonaise, cette notion est à revoir :
" Je vous écoute, je vous laisse faire, montrez moi et apprenez moi . "
Vous pouvez me dire " Oui, mais je suis Français, moi ! " mais vous êtes chez une Japonaise, alors " soyez un peu Japonais " quand même !!
Vous pouvez me dire " Oui, mais je suis Français, moi ! " mais vous êtes chez une Japonaise, alors " soyez un peu Japonais " quand même !!
Il faut d'abord écouter et observer ce que disent et montrent vos enseignants ou SENPAI ( plus expérimenté que vous ) . Ensuite posez leur des questions et vous pouvez même donner un devoir à cette personne, c'est son rôle de vous répondre. Observez si elle vous répond convenablement ou si elle vous montre assez bien.
Je vous demande tout le temps une réaction rapide et spontanée mais " faire monter tout de suite à la tête " n'est pas la même chose.
Garder son sang froid est difficile mais ça peut être utile dans notre vie quotidienne pénible…. Exerçons nous et entraînons nous !!
4 et 5 : Je ne l'accepterai pas. Parce que participer dans une compétition est important pour la pratique du kendo actif .
J'ai vécu une époque où je pensais bien : " La compétition n'est pas mon truc, je ne suis pas sportive. "
En disant cela, je me faisais "philosophe" et je me croyais bonne pratiquante de véritable art martial.
Mais depuis quelques années, je pense qu'il est bon de me fixer un but et une situation particulière en participant à des compétitions.
Depuis trois années d'existence de notre dojo, il y en a qui n'ont jamais participé à aucun stage, aucune compétition ( participant ou supporter ) . Vous n'avez pas encore tous tout vu des grandes compétitions internationales ou du très haut niveau, Tachiai des huitième dan ou passage de grade de haut niveau. Vous les avez vu sur vidéo, vous en avez entendu parler, vous imaginez mais vous n'avez encore jamais vu en vrai !
Vous pouvez parler avec Sylvain et Alan, qui ont presque participé à tout depuis peu de temps. Stage des jeunes, compétitions régionale et internationale. Ils ont connu beaucoup de mondes jeune et plus ancien. Ils ont été humiliés, ils ont eu des médailles et des récompenses, ils ont senti de la tension et du stress, ils ont eu beaucoup de sueur. Ils ont eu plusieurs bleus et bosses. Sylvain, le plus âgé a déjà eu une tendinite et s'est acheté une protection. Ils ont dépensé de l'argent ( de son père pour Alan ), du temps et de l'énergie … mais ils sont très heureux d'avoir vu de belles choses, et aussi d'autres qui ne le sont pas.
Beaucoup d'ancien Iaido-ka viennent vers le kendo. Pour leur apprentissage de " la réalité en face et le contact physique " Cette combativité et volonté d'aller vers l'autre, d'affronter la peur ou le stress en si peu de temps, sur un Shiaijo minuscule et en temps donné… c'est un peu comme le foot, le tennis et aussi la Boxe… On a des compétitions par équipe mais on est seuls à affronter. On est seul dans le shiaijo mais il y a son équipe qui l'encadre et sur les gradins il y a ses amis et camarades qui supportent. Il y a une ambiance dans la salle du sport le jour de la compétition. Et cette salle de sport se transforme en DOJO ce jour-là.
Vous ne pouvez pas éviter, ignorer l'importance de la compétition en kendo. Vous ne pouvez pas combattre avec vous même quand vous ne pouvez pas affronter vos camarades.
Il faut participer à cet affrontement au lieu de rester hors Shiaijo pour juste critiquer.
Et seulement après plusieurs affrontement, vous pouvez peut-être dire :
Je l'ai mérité.
Eric a fait sa première compétition et il a compris qu'on n'est plus la même personne à ce moment là. J'ai vu à la fois un autre Eric et un Eric comme d'habitude, Eric qui continue ses bêtises et Eric qui a progressé en quelques heures… Quand on va à la compétition, un des buts étaient de remporter au moins une médaille et Eric et les autres l'ont méritée. Il a eu des bleus parce qu'il a donné des bleus, pour la première compétition de sa vie, mais en progressant il pourra les éviter ou il pourra finir en deux secondes et encore, il pourra faire une leçon à l'adversaire avec son joli kendo.
Je suis impatiente d'entendre leur opinion quand les autres font leur première compétition.
Traditionnellement, en compétition du kendo :
On n'encourage pas oralement en forme de cri ou de bruit au bord du Shiaijo. ( aire de combat )
Pas questions de se manifester au jury , de donner des opinions contradictoires, d'insulter l'adversaire ou le jury , de les critiquer dans leur dos avec du vocabulaire vulgaire.
Pendant votre compétition, quand on vous donne une sanction, une pénalité ou un avertissement, il faut l'accepter. Car toutes ces choses sont données avec l'accord de trois jury , ce sont des choses incontestable en théorie. Vous pouvez poser une question si vous n'êtes pas d'accord, mais seulement quand la compétition est terminée. Le jury fera tout pour ne pas faire d'erreurs. De toute façon, si vous avez perdu cette fois-ci par la faute de quelqu'un d'autre, la prochaine fois ce sera vous qui gagnerez. Il ne faut jamais rester perdant dans la vie !!
Quand on gagne en combat, ne pas faire de geste de victoire devant les perdants, comme lever le poing ou sauter en criant de la joie.
Quand on a perdu, aller saluer en premier celui qui vous a battu.
Quand on a gagné, aller saluer en premier celui qui vous a fait gagner.
J'ai beaucoup pensé à une chose.
Votre " côté sportif " est important dans la pratique de kendo.
Il faut la vitesse, l'endurance, les réflexes, le contact physique, l'exercice physique, l'esprit d'équipe et l'esprit d'aller au but, la notion d'organisation du temps et de l'espace, la synchronisation de tout les membres du corps… tout sera utile.
Le kendo ne se pratique pas avec un vrai sabre mais un shinai conçu pour s'entraîner à la voie du sabre. C'est un bout de bois qui peut-être une arme; ça fait mal quand on frappe sur un endroit où on n'a pas été protégé.
Vous savez tout cela, donc vous devez faire attention à l'utilisation de cet objet.
En sachant que ça fait mal si on frappe mal, vous devez vous entraîner pour donner le coup et pour le recevoir.
Je n'accepterai pas de petits pleurnicheurs qui râlent pour des minuscules bobos, pour des petits bleus occasionnels. Des ampoules et des bleus sont courants de cette activité que vous avez choisi. Je ne vous dis pas de l'aimer mais de l'assumer.
Vous devez accepter quand même une certaine limite de BOBO, tout le monde ne sent pas la douleur de la même façon, mais je n'accepterai pas de râler facilement, vous avez qu'à choisir autre chose que le kendo.
Sur ce, il faut éviter de faire mal.
Rassurez vous dans notre dojo, personne ne vous fera mal volontairement.
Quand vous serez bon, vous saurez où et comment il faut frapper pour donner montrer l'exemple, la différence entre le bon et le mauvais coup.
Et moi, j'espère pouvoir donner de bons exemples de frappes, et vous savez bien que je dis parfois "OUPS !" au bout de trente ans de pratique, mes pauvres… Désolée…
Quoi que ce soit dans notre vie, on ne gagne rien en faisant mal aux autres.
Dernière phrase de Cyril qui est enseignant dans un autre domaine que le mien me plais pas mal :
On ne peut pas se contenter de transmettre un savoir sans les valeurs qui y sont liées, c'est le vider de son sens, et il ne faut pas oublier que la parole qu'on transmet est lourde de sens et que l'exemple est essentiel dans l'enseignement.
Les enseignants sont en étude continuellement et les entraîneur de ces jeunes judoka ont appris beaucoup de choses. Ils doivent leur dire "Merci" pour avoir reçu la sanction (comme pendant la compétition).
Polémique
Après avoir reçu le lien de la part de Monsieur Philippe Labaye et le président de CRK Midi-Pyrénée François Laustriat , nous avons eu quelques vives réactions dans notre dojo :
>http://www.rmcsport.fr/editorial/320312/bleus-les-juniors-francais-pris-pour-vol-au-japon/
Message de Monsieur François Laustriat : -----------
Je parle en mon nom bien sûr, pour vous dire que je suis entièrement d'accord avec le commentaire de Philippe. Il est clair également que la plupart des judokas ne sont pas comme ceux décrits dans l'article.
Mais restons vigilants et continuons à pratiquer notre art martial dans toutes ses dimensions, et la dimension des valeurs et notamment du respect des autres, pratiquants ou non, en est une des toutes premières.
Message de Monsieur Philippe Labaye : -------------
>http://www.rmcsport.fr/editorial/320312/bleus-les-juniors-francais-pris-pour-vol-au-japon/
Message de Monsieur François Laustriat : -----------
Je parle en mon nom bien sûr, pour vous dire que je suis entièrement d'accord avec le commentaire de Philippe. Il est clair également que la plupart des judokas ne sont pas comme ceux décrits dans l'article.
Mais restons vigilants et continuons à pratiquer notre art martial dans toutes ses dimensions, et la dimension des valeurs et notamment du respect des autres, pratiquants ou non, en est une des toutes premières.
Message de Monsieur Philippe Labaye : -------------
Bonjour !!
Le Kendo est un art martial, pas un sport. Les règles qui régissent sa pratique sont millénaires.
Elles sont issues du bushido, code guerrier des samouraïs.
le Kendo requiert de la persévérance, de l’humilité et du respect.
C’est pourquoi lorsqu’un débutant franchit la porte du Dojo, il vient apprendre une discipline et des techniques, mais aussi desvaleurs.
Elles sont issues du bushido, code guerrier des samouraïs.
le Kendo requiert de la persévérance, de l’humilité et du respect.
C’est pourquoi lorsqu’un débutant franchit la porte du Dojo, il vient apprendre une discipline et des techniques, mais aussi desvaleurs.
VOILA LA DIFFERENCE AVEC UN SPORT ET LE KENDO ( budo ) techniques de combats des samurai .....
Suite du lundi 19 novembre
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échauffement de début : on dirait que la salle est grande ! |
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Uchikomi geiko |
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explication de Monsieur Tuvi, toujours intéressant |
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Max en action avec son KATATE à cause du bras dans le plâtré |
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Pratiquants de MILLAU Jean-Claude et François ( y en a plein d'autres ) |
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François-Xavier et Cassandre sont de retour de Saint-Etienne, Etienne est de retour au club, Max et Lola leurs deuxième cours..... |
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traditionnel repas d'amitié ( sinon, ils reviendront plus ... ) Prochaine fois, il y en aura plus à manger sur la table.... !! |
mardi 13 novembre 2012
Lundi 19 novembre
Monsieur Jean-Claude Tuvi, François-Xavier, Cassandre et Étienne seront de retour sur notre plancher ! Venez nombreuses et nombreux à l'entraînement du lundi 19 novembre à 18 h, suivi d'un apéro dînatoire pour fêter l'anniversaire de Monsieur Tuvi, les médailles de nos jeunes, le passage de grade de Minori et le retour des anciens !
Un petit mot pour mes élèves
Après avoir observé ma réflexion, quelques mots échangés, Monsieur Philippe Labaye, l'entraîneur d'équipe de France m'a envoyé ce mot pour mes élèves. Comme Monsieur Tuvi ou Uehara sensei, nous avons beaucoup de merveilleux Sensei à nos côtés. Ils nous aident à apprendre autant de choses en kendo que dans la vie, rendons nos valeurs Vérité, Honnêteté et Passion à nos Sensei, c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai lu son message :
真 (vérité) : étudiez le kendo et réfléchissez-y d’une manière logique ;
正 (honnêteté) : pratiquez un keiko dont l’approche est sincère, cela implique non seulement votre cœur, mais aussi votre corps et votre sabre ;
情 (passion) : même dans le keiko le plus éprouvant, il convient de ne pas perdre de vue ce qui est dû à l’adversaire.
Ce dernier point (情) est l’idéal kendo que je souhaite le plus chérir et protéger. Il ne faut jamais faire un keiko avec au cœur la volonté de battre l’adversaire. Au contraire, il faut se dire « faisons un keiko loyal et droit ». Vous en serez remercié quel qu’en soit le résultat.
Dernièrement, j’ai vu des équipes qui, après avoir gagné un combat, levaient les bras en l’air en signe de victoire sous les yeux de l’équipe vaincue. C’est bien d’être heureux d’avoir remporté la victoire, mais la fêter sans aucune considération pour les sentiments de l’autre équipe est mauvais pour nous en tant qu’hommes civilisés, et pour notre conception du kendo qui risque de disparaître lentement.
lundi 12 novembre 2012
Réflexion Open
Mes élèves ont participé à une des premières compétitions de leur carrière. Je regrette de ne pas avoir filmé la compétition, mais dans ma tête leur combat tourne sans arrêt depuis deux jours et ça m'a fait beaucoup réfléchir sur ma façon d'enseigner.
1) Est ce que ce n'était pas trop tôt pour les envoyer à la compétition ?
2) Est-ce qu'on a suffisamment parlé du règlement ?
3) Est-ce que l'entraînement préparatoire était efficace ?
On n'est jamais prêt à "gagner", n'est ce pas ? En tout cas, on ne termine jamais l'apprentissage de "toutes les techniques existantes". On n'a jamais fini de les maîtriser toute la vie... Alors ?
À quel moment peut-on participer au tournoi ?
Je pense qu'au moment où les élèves commencent à comprendre l'importance de KI-KEN-TAI no I'TCHI, je peux commencer à songer à envoyer mes élèves au tournoi. Et aussi quand ils peuvent trouver le moment et l'endroit à frapper. Connaître DATOTSU BU-I est obligatoire, savoir toucher à peu près cet endroit est important. Mais sans avoir la notion de KI-KEN-TAI no IT'CHI, ce n'est pas la peine d'y songer.
Oui, c'était un peu trop tôt pour certains de mes élèves.
Parler du règlement n'est pas facile sans avoir de l'image vécue. Cette image, il faut la vivre en direct pour comprendre mieux que dans le SHIAI-JO (l'aire de compétition) il ne se passe pas que des choses physiques prévisibles (avec les techniques déjà apprises). Il y a aussi beaucoup de jeu psychologique dans un combat. Gérer les émotions, faire face aux effets de surprise et dans une ambiance inhabituelle, contrôler sa respiration, en plus surveiller le temps limité ! Ce n'est pas facile si on ne l'a jamais connu. Est-ce que la gestion de tout cela est faisable dès la première compétition en un ou deux ans de pratique ?
Non ! Ce n'est pas possible, c'est trente ans de pratique qui me le disent.
Au dernier cours avant l'Open j'ai établi un plan d'entraînement autour de la compétition. Les élèves m'ont avoué également qu'ils sont allés chercher des vidéos sur internet pour se mettre dans l'ambiance et copier si possible quelques atouts pour affronter le combat à leur tour.
Mais je me demande si ce cours "spécial compétition" n'a pas finalement provoqué une mauvaise réaction ? Les débutants ne combattent pas comme un champion international. Ce qu'on peut observer dans les vidéos du championnat du monde, comme les coups de poings ou pousser volontairement, n'est pas un bon exemple. J'ai dit peut-être "ça arrive..." c'est à dire "ne soyez pas surpris si ça vous arrive" mais ça ne voulait pas pour autant dire "faites comme eux." Non, surtout ne jouez pas à gigoter dans tous les sens !
J'ai créé mon dojo après une longue années d'ennuis. J'ai ramassé des bleus et des bosses. Je ne voulais plus en prendre. Je ne voulais plus aller à aucune rencontre. Et tout ce que je vois de mes élèves sur le SHIAI-JO doit être le fruit d'entraînements quotidiens qui sont le reflet de mon enseignement. Je n'enseignerai pas ce que je n'aime pas et ce que je ne sait pas faire. Vous n'apprendrez pas avec moi la violence et les gestes irrespectueux.
J'aimerais que mes élèves aient des résultats incontestables. J'aimerais que mes élèves gagnent la confiance en soi plutôt que (et autant que) les médailles. Leurs médailles pèsent plus lourd dans le cœur que sur les étagères.
Ce weekend, nos trois élèves ont remporté 2 médailles chacun ainsi j'ai gagné 6 médailles grâce à eux. Ces 6 médailles me sont très chères. ça m'importe beaucoup plus qu'ils le pensent.
Il faut que je révise mes cours pour une meilleure organisation. Ils doivent devenir le reflet de ma pensée. Je dois être un peu plus exigeante.
1) Est ce que ce n'était pas trop tôt pour les envoyer à la compétition ?
2) Est-ce qu'on a suffisamment parlé du règlement ?
3) Est-ce que l'entraînement préparatoire était efficace ?
On n'est jamais prêt à "gagner", n'est ce pas ? En tout cas, on ne termine jamais l'apprentissage de "toutes les techniques existantes". On n'a jamais fini de les maîtriser toute la vie... Alors ?
À quel moment peut-on participer au tournoi ?
Je pense qu'au moment où les élèves commencent à comprendre l'importance de KI-KEN-TAI no I'TCHI, je peux commencer à songer à envoyer mes élèves au tournoi. Et aussi quand ils peuvent trouver le moment et l'endroit à frapper. Connaître DATOTSU BU-I est obligatoire, savoir toucher à peu près cet endroit est important. Mais sans avoir la notion de KI-KEN-TAI no IT'CHI, ce n'est pas la peine d'y songer.
Oui, c'était un peu trop tôt pour certains de mes élèves.
Parler du règlement n'est pas facile sans avoir de l'image vécue. Cette image, il faut la vivre en direct pour comprendre mieux que dans le SHIAI-JO (l'aire de compétition) il ne se passe pas que des choses physiques prévisibles (avec les techniques déjà apprises). Il y a aussi beaucoup de jeu psychologique dans un combat. Gérer les émotions, faire face aux effets de surprise et dans une ambiance inhabituelle, contrôler sa respiration, en plus surveiller le temps limité ! Ce n'est pas facile si on ne l'a jamais connu. Est-ce que la gestion de tout cela est faisable dès la première compétition en un ou deux ans de pratique ?
Non ! Ce n'est pas possible, c'est trente ans de pratique qui me le disent.
Au dernier cours avant l'Open j'ai établi un plan d'entraînement autour de la compétition. Les élèves m'ont avoué également qu'ils sont allés chercher des vidéos sur internet pour se mettre dans l'ambiance et copier si possible quelques atouts pour affronter le combat à leur tour.
Mais je me demande si ce cours "spécial compétition" n'a pas finalement provoqué une mauvaise réaction ? Les débutants ne combattent pas comme un champion international. Ce qu'on peut observer dans les vidéos du championnat du monde, comme les coups de poings ou pousser volontairement, n'est pas un bon exemple. J'ai dit peut-être "ça arrive..." c'est à dire "ne soyez pas surpris si ça vous arrive" mais ça ne voulait pas pour autant dire "faites comme eux." Non, surtout ne jouez pas à gigoter dans tous les sens !
J'ai créé mon dojo après une longue années d'ennuis. J'ai ramassé des bleus et des bosses. Je ne voulais plus en prendre. Je ne voulais plus aller à aucune rencontre. Et tout ce que je vois de mes élèves sur le SHIAI-JO doit être le fruit d'entraînements quotidiens qui sont le reflet de mon enseignement. Je n'enseignerai pas ce que je n'aime pas et ce que je ne sait pas faire. Vous n'apprendrez pas avec moi la violence et les gestes irrespectueux.
J'aimerais que mes élèves aient des résultats incontestables. J'aimerais que mes élèves gagnent la confiance en soi plutôt que (et autant que) les médailles. Leurs médailles pèsent plus lourd dans le cœur que sur les étagères.
Ce weekend, nos trois élèves ont remporté 2 médailles chacun ainsi j'ai gagné 6 médailles grâce à eux. Ces 6 médailles me sont très chères. ça m'importe beaucoup plus qu'ils le pensent.
Il faut que je révise mes cours pour une meilleure organisation. Ils doivent devenir le reflet de ma pensée. Je dois être un peu plus exigeante.
dimanche 11 novembre 2012
Open de Tarbes
![]() |
Eric Salazard, Sylvain Zanet et Alan Salazard |
Le club de kendo de Carmaux, Hakuyu-kai, sous la conduite de sa présidente Minori Daniel-Endo , a remporté plusieurs médailles :
- Eric Salazard : 1er en individuel et 3ème ex aequo en équipe (avec deux pratiquants de Tarbes )
- Sylvain Zanet : 3ème en individuel et 3ème ex aequo en équipe (avec un pratiquant de Tarbes et un autre de Pau)
- Alan Salazard (catégorie 7 à 13 ans) : 2ème en individuel et 3ème en équipe
![]() |
Eric, Sylvain et Alan en compagnie de Minori |
![]() |
Sylvain Zanet très heureux de ses résultats |
![]() |
Alan Salazard |
Consultez l'article de la Dépêche du Midi
lundi 5 novembre 2012
Fête des associations 2012
Pour la troisième année consécutive, notre club a tenu un stand lors de l'édition 2012 de la fête des associations "Imagin' Carmaux", avec l'aide de Minori, Sylvain, Cyril et Jean-Philippe.
Samedi et dimanche, en début d'après-midi, nous avons fait une petite démonstration de 15 minutes sur scène.
Beaucoup de curieux sont venus voir le stand, ce qui nous a permis de les rassurer sur les préjugés très répandus concernant la violence apparente et les risques de notre pratique. Quelques personnes très intéressées ont pris rendez-vous pour nos prochains entraînements.
![]() |
Minori, Cyril et Jean-Philippe vous accueillent sur le stand Hakuyu-Kai ! |
Modification de nos horaires d'entraînement
ATTENTION : à partir du 8 novembre, la séance du jeudi est décalée d'un quart d'heure (18h30 à 20h00). Les horaires de la séance du lundi ne changent pas.
jeudi 25 octobre 2012
Vacances de Toussaint
C'est les VACANCES !!!
Nous attendons le retour des copains qui sont parti ailleurs.
Notre dojo sera normalement ouvert pendant les vacances scolaires, mais vérifiez si le cours est vraiment assuré. Nous faisons un sondage sur Doodle comme les autres vacances.
Attention ! Il y a une fête des associations le samedi 3 novembre et le dimanche 4 novembre à la salle Mitterrand comme tous les ans. Nous organiserons deux démonstrations samedi et dimanche à 14 h. Venez nous voir !!
Nous attendons le retour des copains qui sont parti ailleurs.
Notre dojo sera normalement ouvert pendant les vacances scolaires, mais vérifiez si le cours est vraiment assuré. Nous faisons un sondage sur Doodle comme les autres vacances.
Attention ! Il y a une fête des associations le samedi 3 novembre et le dimanche 4 novembre à la salle Mitterrand comme tous les ans. Nous organiserons deux démonstrations samedi et dimanche à 14 h. Venez nous voir !!
Le regroupement régional à Lourdes
Notre premier regroupement à Lourdes a eu lieu le dimanche 21.
Sylvain, Alan et Minori y ont participé.
Nous avons beaucoup travaillé sur le Kihon, surtout Ashi-sabaki et Kiri-Kaeshi.
Sylvain, Alan et Minori y ont participé.
Nous avons beaucoup travaillé sur le Kihon, surtout Ashi-sabaki et Kiri-Kaeshi.
mardi 16 octobre 2012
Stage de perfectionnement des enseignants de kendo
Minori a participé à ce stage des enseignants diplômés.
Contenu du stage :
Vendredi soir :
- Suburi et déplacements de toutes sortes avec des explications
- Uchikomi tout simple
- un peu de Ji-geiko
Samedi :
- former deux équipes, Tachiai avec une personne de même grade.
- Les points essentiels pour l'enseignement (comment s'habiller, comment saluer, comment porter l'armure etc.)
- Bokuto ni yoru kendo kihon gata keiko ho
- Arbitrage : groupe combattant et groupe arbitre
- Shido geiko : groupe de quatre, un rôle de prof, trois rôles d'élèves
- Mawari geiko
Dimanche :
- Nihon kendo gata
- groupe de trois, un prof qui corrige tout le kata
- Tachiai
Contenu du stage :
Vendredi soir :
- Suburi et déplacements de toutes sortes avec des explications
- Uchikomi tout simple
- un peu de Ji-geiko
Samedi :
- former deux équipes, Tachiai avec une personne de même grade.
- Les points essentiels pour l'enseignement (comment s'habiller, comment saluer, comment porter l'armure etc.)
- Bokuto ni yoru kendo kihon gata keiko ho
- Arbitrage : groupe combattant et groupe arbitre
- Shido geiko : groupe de quatre, un rôle de prof, trois rôles d'élèves
- Mawari geiko
Dimanche :
- Nihon kendo gata
- groupe de trois, un prof qui corrige tout le kata
- Tachiai
Passage de grade
Du 28 au 30 septembre, Minori a participé au stage de 4ème - 7ème dan à Eaubonne (région Parisienne). Le stage était encadré par trois sensei Japonais : Kato sensei, Miyagawa sensei et Kon sensei
- Entraînement UCHIKOMI Geiko, révision de la base
- BOKUTO NI YORU KENDO KIHON WAZA KEIKO HO
- NIHON KENDO KATA
et le dernier jour, passage de grade
Minori a obtenu son 5ème dan.
- Entraînement UCHIKOMI Geiko, révision de la base
- BOKUTO NI YORU KENDO KIHON WAZA KEIKO HO
- NIHON KENDO KATA
et le dernier jour, passage de grade
Minori a obtenu son 5ème dan.
![]() |
Alan remet un bouquet de fleurs à Minori pour la féliciter |
vendredi 14 septembre 2012
Stage féminin à Carmaux
Chères
amies de kendo,
Le
club de kendo de Carmaux (Tarn), HAKUYU KAI
organise
le premier stage féminin de la région Midi-Pyrénées
Dimanche
2 décembre 2012 de 10h à 16h
animé
par Sabine
Péré, 5e
dan
Ancien
membre de l’équipe de France (1997-2004)
Championne
d’Europe en équipe et médaillée de bronze en individuel en 2002
Objectif :
Réunir
les pratiquantes de kendo pour leur permettre de partager leur
motivation, leurs expériences et d’échanger sur les aspects
spécifiques de la pratique féminine du kendo.
Programme
de la journée :
Un
entraînement convivial et dynamique davantage adapté aux femmes.
Des exercices et des keikos pour échanger et progresser ensemble.
Participantes :
Les
femmes Kenshi de TOUT niveau
Nombre
de places limité (15 à 20 personnes).
Inscription
obligatoire auprès de l'organisateur pour un bon déroulement du
stage.
Participation :
Gratuit,
de l’enthousiasme, de la bonne humeur.
Repas :
Pour
le déjeuner de dimanche midi, une Auberge Espagnole sera organisée
sur place, apportez vos spécialités à partager toutes ensembles
(cuisine équipée et salle de restauration disponibles à côté du dojo).
Autres
infos pour conjoints et enfants :
Votre
compagnon ou/et les enfants sont les bienvenus pour le repas du midi
et le goûter de fin de stage. L'organisateur peut les informer sur
plusieurs circuits touristiques dans la région pour leur permettre
de passer une agréable journée durant le stage.
De
la part de l'organisateur :
Nous
vous précisons que ce stage, se déroulant dans une salle de petite
capacité limitée à 15-20 personnes, les garçons ne sont pas
officiellement invités cette année. Cependant, les hommes
accompagnateurs pratiquant de kendo, ou l'enseignant d'un club sont
les bienvenus pour nous servir de Moto-dachi, prendre des photos ou
dresser la table pour les filles. Merci de votre compréhension.
Ce
premier stage féminin à Carmaux est la première manifestation de
notre groupe de travail - Sabine Péré (enseignante à PAU), Miéko
Laré (enseignante à TOULOUSE), et Minori Daniel (enseignante à
CARMAUX). Elles souhaitent pouvoir contribuer au développement du
kendo féminin et organiser dans l'avenir d'autres stages féminins
régionaux voire même internationaux. En effet, suite à ce premier
stage féminin, l’objectif est de mettre en place un stage plus
important, avec davantage de moyens techniques et humains, davantage
d'enseignants et auquel les pratiquants hommes et enfants seront
conviés.
Pour
cela, nous avons besoin de votre aide, de vos réactions, de vos
idées pour préparer au mieux cette première édition 2012.
Inscription :
L'inscription
et la réservation sont attendues avant le 15
novembre 2012.
Merci de nous faire parvenir votre fiche par la poste ou par mail.
Fiche d'inscription à commander par mail : hakuyukai8@gmail.com
dimanche 9 septembre 2012
Fête du sport
Le dimanche 9 septembre,
à l'occasion de la fête du sport, invités par le Judo club CAM Carmausin à Blayes les Mines, nous avons tenu un stand de présentation .
Sylvain, Cyril, Jean-Philippe et Minori ont fait une démonstration de kendo (Kata et Uchikomi-geiko commenté) sur les tatamis, ensuite nous avons fait le tour du parc pour attirer l'attention du public.
Des gens sont venus se documenter et essayer les frappes.
Le jeudi 6 septembre, notre rentrée, il y a 5 visites dont 3 filles ! Ça commence bien !
à l'occasion de la fête du sport, invités par le Judo club CAM Carmausin à Blayes les Mines, nous avons tenu un stand de présentation .
Sylvain, Cyril, Jean-Philippe et Minori ont fait une démonstration de kendo (Kata et Uchikomi-geiko commenté) sur les tatamis, ensuite nous avons fait le tour du parc pour attirer l'attention du public.
Des gens sont venus se documenter et essayer les frappes.
Le jeudi 6 septembre, notre rentrée, il y a 5 visites dont 3 filles ! Ça commence bien !
mardi 4 septembre 2012
Rentrée
Reprise des entraînements le jeudi 6 septembre de 18h15 à 19h45 à la Maison de la citoyenneté de Carmaux.
Les "anciens" : n'oubliez pas vos formulaires pour les licences de la nouvelle saison.
Les "nouveaux" : vous avez droit à 3 séances d'essai gratuites avant de décider d'adhérer. Le club vous prête le matériel pour commencer !
Les "anciens" : n'oubliez pas vos formulaires pour les licences de la nouvelle saison.
Les "nouveaux" : vous avez droit à 3 séances d'essai gratuites avant de décider d'adhérer. Le club vous prête le matériel pour commencer !
jeudi 2 août 2012
Bilan de la saison 2011-2012 ( technique )
Présence
au dojo :
Il
y a eu 68 cours au dojo de Hakuyu-kai (lundi et jeudi)
Sans
compter 18 entraînements exceptionnels (entraînement amical ou
extérieur, compétition etc)
Minori :
63 cours de présences au dojo (plusieurs déplacement, stage à
extérieurs).
Les autres résultats ont été donné chacun des membres.
Les autres résultats ont été donné chacun des membres.
D'habitude,
je ne suis pas très chiffres, mais je me suis amusée à compter vos
présences dans l'année, pour les noter sur le calendrier avec nos
événements.
A
part Jean-Philippe , Cyril et Bryan, tous venaient de l'extérieur de
Carmaux mais ils étaient présents aussi souvent que les Carmausins.
Sylvain
a obtenu son passage au 1er
kyu, Elise a eu son 2ème
kyu brillamment, Eric et Alan ont eu leur 3ème
kyu. Les autres n'étaient pas présent au passage de grade, mais
l'exemple montre qu'en kendo, une continuation et un travail régulier
comptent beaucoup pour le progrès.
François-Xavier
et Jean-Philippe n'ont pas eu leurs nouveaux grades mais beaucoup de
monde (même Uehara sensei et Tuvi sensei) pensent que le jour de
passage était sans doute celui d'un mauvais jour, ils ont déjà le
niveau aux yeux de nos respectables Senseis.
Cette
saison, Cyril et moi-même avons eu de sérieuses blessures à la
jambe ou au pieds, Jean-Philippe et Eric souffrent discrètement de
temps en temps. Il
faut savoir arrêter quand ça ne va pas,
si vous êtes habituellement courageux, vous êtes vite excusés,
vous pouvez toujours reprendre vos activités. Le cours personnalisé
est possible dans notre petit dojo. Les jeunes ont des vies
compliquées avec le travail à l'école mais visiblement le kendo
leur apporte quelque chose de bien et il faut remercier leurs parents
de leur avoir permis de continuer et de les avoir soutenus.
A
la prochaine saison, je modifierai le programme pour ceux qui seront
en troisième année ou plus. En deux ans, vous aurez vu à peu près
tout ce que je peux vous enseigner techniquement : MEN, KOTE et
DO de base. Vous aurez en plus quelques techniques composées à
partir de ces trois. Ensuite vous saurez à peu près enchaîner
toutes ces techniques de base pour affronter soit vos adversaires en
compétition soit vous-même aux passages de grade. Il y aura
toujours cette base à apprendre, au fil des ans vous les
améliorerez, vous acquerrez la vitesse et le rythme, vous
surmonterez les obstacles physiques et mentaux. Mais je ne pourrai
vous donner que ces trois techniques MEN, KOTE et DO. Je chercherai
moi-même à les utiliser plus efficacement selon la situation, je
les améliorerai selon ma condition physique et mon âge, j'espère
être à la hauteur du grade qui m'a été attribué en récompense
de ma pratique, mais j'aurai de toute façon que ces trois
techniques-là. Un jour TSUKI arrivera mais rien de plus. Donc, je ne
donnerai plus la même liste que les deux premières années quand
vous aurez achevé celle-ci. Chaque année vous reviendrez vous-même
sur cette même liste, sur ce que vous avez appris pendant votre
première année d'apprentissage, vous vous demanderez si vous avez
fait de progrès depuis le jour où vous avez poussé la porte du
dojo pour la première fois et vous reviendrez à ce jour où vous
avez décidé de rester avec moi.
Bon
courage à nous tous. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire.
jeudi 26 juillet 2012
Bonjour à tou‧te‧s,
Notre entraînement du lundi 23 juillet, sous la direction de Uehara-sensei et Tuvi-sensei, était le dernier de la saison 2011-2012 (la salle ne sera pas disponible au mois d'août).
Merci d'être venus si nombreux, d'avoir si copieusement approvisionné l'auberge espagnole et d'être restés si tard...
Reposez-vous bien (mais gardez la pêche) et retrouvons-nous à la rentrée pour une nouvelle saison (je vous informerai dès que nous aurons fixé la date du premier entraînement).
Tous ceux qui ont emprunté les matériels du club doivent rendre avant la rentrée.
Merci et À bientôt,
Notre entraînement du lundi 23 juillet, sous la direction de Uehara-sensei et Tuvi-sensei, était le dernier de la saison 2011-2012 (la salle ne sera pas disponible au mois d'août).
Merci d'être venus si nombreux, d'avoir si copieusement approvisionné l'auberge espagnole et d'être restés si tard...
Reposez-vous bien (mais gardez la pêche) et retrouvons-nous à la rentrée pour une nouvelle saison (je vous informerai dès que nous aurons fixé la date du premier entraînement).
Tous ceux qui ont emprunté les matériels du club doivent rendre avant la rentrée.
Merci et À bientôt,
entraînement avec UEHARA KICHIO sensei
Ce lundi 23 juillet, les pratiquants du club de kendo Hakuyu-kai ont eu droit à une séance d'entraînement hors du commun. En effet, M. Uehara Kichio, 7 ème dan de kendo, enseignant cette discipline à l'université Kokugaku-in de Tokyo, faisait étape à Carmaux après l'université d'été du kendo de Dinard et avant de rentrer au Japon. Ce qui explique que quelques pratiquants de kendo n'ont pas hésité à venir de Millau, de Rodez et même de Bergerac pour profiter de l'aubaine. L'occasion de peaufiner la technique sous la direction de Uehara-sensei et de M. Jean-Claude Tuvi, 6ème dan et ex-capitaine de l'équipe de France de kendo, entraîneur également à Carmaux. Chaque participant a ainsi pu bénéficier de conseils de haut niveau et d'encouragements personnalisés. Après l'effort, le réconfort : la soirée s'est terminée par une auberge espagnole au cours de laquelle chacun a pu faire découvrir quelques spécialités culinaires locales à l'illustre visiteur.
Université d'été de kendo à Dinard
du 18 au 22 juiller 2012, Alan et Minori ont participé à l'université d'été de kendo à Dinard en Bretagne. Minori y participe pour sa troisième fois, et Alan pour la première fois. Durant 5 jours, il y a 80 participants venant de quatre coins de la France et aussi Japon, Suisse, Belgique, Brésil entre autre.
De 6 h du matin, ASA-GEIKO, L'entraînement pour kata a été dédié pour le mercredi matin à la plage au levé du soleil. Dans la matinée, et pendant l'après midi, il y a deux entraînement par groupe niveaux différents. et un ou deux conférence par jour par les senseis Japonais aussi d'autre pratiquant.
Pendant l'heure de repos, il y a eu des visites de Saint Malo et Mont Saint Michel ont été organisé, Alan et Minori ont en profité.
L'année prochaine, nous repartirons avec d'autre pratiquant !!
De 6 h du matin, ASA-GEIKO, L'entraînement pour kata a été dédié pour le mercredi matin à la plage au levé du soleil. Dans la matinée, et pendant l'après midi, il y a deux entraînement par groupe niveaux différents. et un ou deux conférence par jour par les senseis Japonais aussi d'autre pratiquant.
Pendant l'heure de repos, il y a eu des visites de Saint Malo et Mont Saint Michel ont été organisé, Alan et Minori ont en profité.
L'année prochaine, nous repartirons avec d'autre pratiquant !!
Saint-Etienne
Les 23 et 24 juin 2012 s'est déroulé le 12ème tournoi international de kendo de Saint-Étienne. Parmi les participants français, italiens, suisses, polonais et britanniques, la région Midi-Pyrénées était représentée par Seigakukan Toulouse (Inès Loïdi) et Hakuyu-kai Carmaux (Alan Salazard, Bryan Mesmoudi, Sylvain Zanet, Cassandre Ghitti, François-Xavier Mounier, Minori et Jean-Philppe Daniel).
Plus de détails sur le site du club Akamon de Saint-Étienne : http://akamondojo.typepad.com/
Plus de détails sur le site du club Akamon de Saint-Étienne : http://akamondojo.typepad.com/
vendredi 11 mai 2012
Le regroupement régional Midi-Pyrénées à Rodez
Le regroupement régional en mai était le tour de Rodez. Il a beaucoup plu ce jour, mais nous étions nombreux. Sous la direction de M. Michel Royo et notre Sensei adoré Mr. Jean-Claude Tuvi.
Il y a eu beaucoup de jeunes . Alan était présent en armure complet comme les grands ( déjà son deuxième stage ) , et surtout Théo et Eric ont fait son premier stage en armure sous le regard attentif de Papa. Merci Monsieur Alibert de nous avoir accompagné et encourage du gradin, servir notre chauffeur et photographe !!
Le stage se fait en deux groupe. Kyu-sha d'un côté et deuxième dan et plus de l'autre. Kyu-sha a révisé la base, et Yu-dan-sha a fait DAI-ICHI-KIHON. A notre dojo, nous pratiquons pas assez le Kata, nous n'avons encore jamais évoqué DAI-ICHI-KIHON en deux ans... Il faut qu'on fasse !!
L'après midi, en armure, Yu-dan-sha a fait OJI-WAZA. KOTE-SURIAGE-MEN ou MEN-KAESHI-DO etc... Qui sont très utiles lors de compétition !!
Nous avons terminé des TACHI-AI, avec MOHAN-GEIKO
Minori a fait Keiko ave Linda.
Celui de Monsieur Royo contre Monsieur Tuvi était formidable !!
Merci au club de Rodez pour l'organisation et la préparation.
Au plaisir de vous revoir....
Il y a eu beaucoup de jeunes . Alan était présent en armure complet comme les grands ( déjà son deuxième stage ) , et surtout Théo et Eric ont fait son premier stage en armure sous le regard attentif de Papa. Merci Monsieur Alibert de nous avoir accompagné et encourage du gradin, servir notre chauffeur et photographe !!
Le stage se fait en deux groupe. Kyu-sha d'un côté et deuxième dan et plus de l'autre. Kyu-sha a révisé la base, et Yu-dan-sha a fait DAI-ICHI-KIHON. A notre dojo, nous pratiquons pas assez le Kata, nous n'avons encore jamais évoqué DAI-ICHI-KIHON en deux ans... Il faut qu'on fasse !!
L'après midi, en armure, Yu-dan-sha a fait OJI-WAZA. KOTE-SURIAGE-MEN ou MEN-KAESHI-DO etc... Qui sont très utiles lors de compétition !!
Nous avons terminé des TACHI-AI, avec MOHAN-GEIKO
Minori a fait Keiko ave Linda.
Celui de Monsieur Royo contre Monsieur Tuvi était formidable !!
Merci au club de Rodez pour l'organisation et la préparation.
Au plaisir de vous revoir....
mardi 17 avril 2012
Treizième cours de kendo en japonais
Quand
j'étais plus jeune, mon préféré était Tobikomi Do
(とびこみどう 飛び込み胴).
Parce qu'à l'époque j'étais un peu plus rapide que maintenant, je
n'avais peur de rien, même un peu suicidaire exactement comme dans
ma vie de jeune fille. J'étais toujours la plus petite des dojos ...
je plongeais (Tobikomi), sous les bras des Grands et leur volais
ainsi assez facilement un Do...
J’arrive
alors à un moment charnière, oubliant sans remord cette brillante
époque, ne pouvant plus courir ainsi, ayant perdu jeunesse et
vitalité, mon assurance physique ayant laissé la place à la peur,
peur de ne plus être à la hauteur de mes expériences passées,
peur d’être effrayée en face d’une épreuve. Mais peu à peu je
me sens moins impulsives, plus réfléchie et attentive, apprenant à
faire avec ce que je suis et non ce que j’ai été.
Je
commence donc à tourner la page, grâce aux Senpai (SémPaï せんぱい先輩)
qui m'ont appris
tactiques et techniques...
Je
suis en train d'apprendre Men Kaeshi Do. (めんかえしどう
面返し胴). Il
est vrai que mes adversaires m'envoient souvent men. Vu ma taille
minime ils se croient capable de me voler Men facilement. C'est trop
simple Men sur les Petites !
Toute
sage (parce que la sagesse vient aussi de l'âge) je me patiente, je
ne me laisse pas tenter par mes envies, Tame (Ta-Mé) s'installe à
ce moment précis.
Et
Là ! Si j'envoyais un Kaeshi Do ? ça doit marcher !?
Kaeshi
est un nom dont l'origine est le verbe transitif Kaesu (かえす
返す): rendre,
renvoyer, retourner, rembourser, restituer, répliquer, riposter,
répondre... Ce même verbe en forme intransitif Kaeru (かえる
返る) se traduit
: se renverser, culbuter, chavirer, capoter, revenir ...
« Kaeshi »
qui se trouve dans « Men Kaeshi Do » traduit tout
simplement le mouvement du « poignet qui tourne », la
trajectoire de Shinai et la direction de lame (Hasuji はすじ
刃筋)
renversantes. Pour ma part, Do est la réponse ou la revanche de Men
envoyé plus tôt par l'adversaire.
« Je
répond avec mon Do, parce qu'il m'a salué avec son Men »
Quand
un homme reçoit du chocolat le jour de Saint-Valentin, il doit
répondre à la personne avec un cadeau d’une plus grande valeur
pour son amoureuse, le jour de White Day le 14 mars... C'est aussi
une des coutumes bizarres au Japon !
O-kaeshi
( おかえし
お返しcadeau de
réponse ) doit être fait ce jour-là.
Le
mot Kaeshi se trouve également dans « Kiri Kaeshi » (きりかえし
切り返し) .
Kiri
kaeshi est expliqué selon un des documents de CNK :
« Exercice
d'entrainement, de durée et de rythme d'exécution variables. une
frappe Shomen (Men lancé directement au milieu Men しょうめん
正面) succèdent
plusieurs frappes Sayu Men (Men gauche de l'adversaire et Men
droiteさゆうめん
左右面) en
avançant (Mae まえ
前) puis en
reculant (Ushiro うしろ
後ろ) .Le
partenaire, dans le rôle de Moto dachi (もとだち
元立ち) ,
reçoit les frappes sur son Shinai »
On
apprend pendant les cours que la hauteur de frappe de Shinai est à
peu près à la hauteur de Yoko Men (よこめん
横面) , le
poignet (Tekubiてくび
手首) droit être
au niveau de la gorge (Nodo のど
喉) , le poignet
gauche est à la hauteur de son coeur (Shinzô しんぞう
心臓) . Quant à
celui qui reçoit, ses poignets se positionnent à la hauteur de la
hanche (Koshi こし
腰) . Le
déplacement est bien rythmé, il y a des pas à compter ( ex :
quatre en avant et cinq en arrière mais c'est variable selon la
forme d'exercice proposés ) … Si vous avez eu quelques formations
d'enseignement, vous dites sans doute « Il faut faire beaucoup
de Kiri kaeshi ! Parce que dans cet exercice, il y a beaucoup de
choses importantes qui se cachent... par exemple Kiai (きあい
気合い) et
Kokyû-hô (La méthode de respiration こきゅうほう
呼吸法),
Ashi-sabaki (Déplacement de pieds あしさばき
足さばき) ,
coordination du corps , frappe correcte, trajectoire du Shinai et des
mains... On peut tout cultiver dans cet exercice...! »
Oui,
oui c'est ça, et c'est comme ça qu'on en fait tous les jours...
oui, oui, on le fait à chaque cours et on fait TOUJOURS pareil.
Premier
Kirikaeshi et celui de dixième année sont identiques ... Dans le
Kendo, on fait toujours la même chose, et on répète
perpétuellement les même gestes...
Stop
! Où est l'évolution dans cette pratique perpétuelle ?
Je
ne suis plus débutante, je ne suis plus cette jeune personne qui
copie tout sans réfléchir... Je suis alors allée chercher des
questions et j'ai trouvé une partie des réponses à cette
questions : Pourquoi je dois améliorer mes Kirikaeshi.
Dans
mon « dictionnaire pour connaître le kendo » (Kendo o shiru
jiten , édition Tokyodo Shuppan 剣道を知る事典
東京堂出版 ISBN978-4-490-10750-0
: en japonais ) , j'ai trouvé l'histoire qui parle de l'origine de
Kirikaeshi.
-
La forme originelle de Kirikaeshi se trouve dans l'exercice nommé «
UCHIKOMI », ( ne confondez pas à Uchikomi-Geiko) cet exercice est
inventé par Chiba Shunsaku (1793-1856)
pour son
dojo Hokushin Itto-ryû, Genbu-kan dojo. Il doit être exécuté par
les frappes de men direct (Shômen-uchi) et aussi de mens de deux
cotés ( Sa-Yû Men ) successifs.
Aha,
d'accord ! C'est exactement ce qu'on fait aujourd'hui dans nos
Kirikaeshi !
Mais
je trouve une partie plus attirante à la page suivante.
-
Celui qui reçoit les frappes, il envoie des Mens directs ou de Koté
dès qu'il voit l'ouverture ou l'opportunité ( Suki すき
隙) , parce que
cet exercice a pour le but de faire travailler les deux parties , les
exécuteurs doivent penser à travailler ensemble, en même temps.
Chacun cherchant son opportunité, en utilisant la technique de
l'autre pour enchaîner sa propre technique.
Aha,
oui, c'est vrai. On dit que l’ont est jamais seul en kendo.
J'ai
vu quelque part ces images-là. Kirikaeshi à deux. C'était, quand
j'ai travaillé avec Sumi-sensei, par exemple ! Sato-sensei faisait
pareil ! Il m'a bien demandé de faire Kirikaeshi. Je fais donc comme
d'habitude : Men – (Tai atari) - Sayu-Men en avant et en arrière -
Men final et Zanshin … Mais de temps en temps Sensei m'envoyait son
Men directe, il disparaissait en Hiraki Ashi suivi de Yoko Men
surprise , j'ai été pris sur Debana Kote, Débana Men ...
J'essayais faire bêtement le mouvement de Kirikaeshi mais Sensei y
ajoutait Debana Men, Debana Koté, Nuki do, Yoko Men, si je retourne
lentement il me donne un coup par arrière...et Il a fait aussi
Suriage Men, et Kaeshi Do........ Tient ! Men Kaeshi Do de mon rêve
!?
Je
croyais que c'était mon tour de faire mon Kirikaeshi à moi, et
finalement je suis devenue Motodachi et l'autre est content de
travailler Oji Waza et Debana Waza... Il m'a piqué ma place !? Il a
fait son Kirikaeshi en utilisant mes mouvements dit « Kirikaeshi ».
Et comme il me cherche, il trouve des ouvertures (J'ai que ça,
l'ouverture ! Il enchaîne, enchaîne...), J’étais obligée de me
réveiller, me redresser, pousser Kiai (cri de guerre きあい
気合い) ,
présenter Kisei ( enthousiasme et ardeur きせい
気勢) plus que
jamais, je dois le menacer , avancer ou reculer surtout avec ma
hanche , insister, inciter, provoquer et surtout donner la répondre
à sa sincérité... Je reprends mon tour de Kirikaeshi vivant grâce
à Motodachi qui m'attaque réellement. Ça ne rigole plus !
Quel
bonheur quant à la fin il me lâche en hochant la tête, me donnant
le signe de sa satisfaction en me montrant son Men. Et là, il faut
faire le plus beau Men de sa vie en guise de remerciement d'avoir
travaillé mon Kirikaeshi avec lui…et cette fois ensemble.
Au
moment de Kirikaeshi, si je faisais ces deux rôles à chaque fois
(avec cette intention de travail à deux et cette motivation d'aller
chercher un beau Ippon), je pourrais faire un jour, mon beau Men ou
super Kote ou magnifique Do, et même mon Men Kaeshi Do de rêve...
!!
Motodachi
ne doit pas s'endormir... pour qu'il réveille celui en face, il doit
être actif.
Pour
celui qui reçoit en Kirikaeshi, il faut savoir faire Uke kata (la
façon, le méthode de recevoir) . Il n'est pas là pour juste faire
ses blocages.
D'ailleurs,
on se trompe souvent dan l’utilisation de Tsuba Zeri ai, Tai atari,
Hiki otoshi... Ce sont des blocages d'instant pour repartir à une
autre technique. S'il n'y a rien qui se passe par la suite, ces
blocages n'ont pas de sens. Alors, celui qui reçoit Sayu Men au
moment de Kirikaeshi, doit être souple comme s'il enchaînerait
Suriage Men ou Kaeshi Do, ou encore Men direct ou Debana Kote...dès
que possible. Certains Sensei m'ont dit que l'intention des poignets
d'Ukekata est celui de Ukenagashi (うけながし
受け流し).
Motodachi doit réfléchir à la distance Ma-aï , ne pas montrer la
faiblesse, le bas du corps doit être stable prêt à partir pour
enchaîner les techniques.
J'aimerais
apprendre Men Kaeshi Do pour enrichir un peu mon bagage parce que,
quand même, à mon âge, il ne faut plus avoir peur d'oser. Je
révise, je répète, je réfléchie, je modifie pour que la pratique
quotidienne s'améliore. Je travaille Kirikaeshi avec la sincérité
des débutants, un peu comme quand j'ai commencé à apprendre mon
Grand Men tout simple, Tobikomi Do, Ayumi Ashi ou Okuri Ashi lors de
mes premières années sur les planchers il y a 32 ans! (Mais
amélioré )
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